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PLUi : la concertation se poursuit

Démarrée en 2021, l’élaboration du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) se poursuit auprès des habitants. Ils sont invités à participer à la rédaction de ce document d’urbanisme référent pour l’évolution future de la ville.

Stands lors d’événements, expositions, enquêtes, réunions, conférences-débats ou encore concours photo... Depuis plus d’un an et demi, la Ville a mobilisé les Cachanais pour les informer et recueillir leur avis sur le futur Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) piloté par le territoire Grand-Orly Seine Bièvre (GOSB) qui regroupe 24 communes dont Cachan.

Le PLUi, un outil déterminant pour l’avenir de Cachan

Outil technique et complexe, la construction du PLUi prend d’autant plus de temps qu’il a des implications directes dans le quotidien des habitants. Les avis recueillis au cours des derniers mois ont essentiellement porté sur les enjeux environnementaux, de mobilité, de santé publique et de maintien de la mixité sociale. Ils sont venus nourrir le projet d'aménagement et de développement durables (PADD), premier document constitutif du PLUi qui détermine ses grandes orientations. Il a été adopté par chaque conseil municipal et par le conseil territorial le 4 avril 2023.

Désormais les services d’urbanisme s’attèlent, individuellement et conjointement, à le décliner sur la base des orientations d’aménagement et de programmation thématiques ou géographiques définies, ainsi que dans le règlement détaillant ce qu’il sera possible ou non de construire dans telle ou telle zone.

S’ensuivra une dernière phase avec l’enquête publique et la consultation des partenaires publics (État, Métropole du Grand Paris, Région Île-de-France, Département du Val-de-Marne), avant l’approbation du PLUi et son entrée en vigueur fin 2025.

Poursuite de la démarche de concertation

La démarche de concertation se poursuit à Cachan dans les prochaines semaines. La Ville multiplie les initiatives et les formats pour permettre à chacun d’y participer :

- Conseils de quartier (le prochain conseil du quartier Nord-Ouest se tiendra le 22 janvier 2024 à 20h à l’école Carnot) ;
- Balade urbaine du 3 février 2024, afin d’explorer les secteurs à fort enjeux ;
- Forum ouvert le 2 mars 2024 ;
- Restitution des échanges en avril 2024.

Plus d’informations

Inscription à la balade urbaine du 3 février sur la plateforme Parlons ensemble de Cachan.

Article mis en ligne le 16 janvier 2024.

Aide alimentaire : une mobilisation collective

L’épicerie du Panier solidaire, partenaire de la Ville, apporte une aide alimentaire aux Cachanais en difficulté.

L’épicerie du Panier solidaire, ouverte en 2001, se présente comme un commerce de proximité classique : on y trouve les mêmes rayons de fruits, légumes, viande, laitages, produits d'hygiène ou encore d'entretien. Ce qui le différencie des autres magasins, c’est son mode de fonctionnement : l’équipe est formée par des bénévoles, tous très motivés, et une employée en insertion.

Les dons et les subventions publiques, notamment municipales, permettent de proposer des produits entre 10% et 30% de leur valeur marchande. L’épicerie du Panier solidaire propose non seulement une offre variée et de qualité. Elle est aussi un lieu d’accueil et d’échange, et met régulièrement en place des ateliers pour ses bénéficiaires. Ainsi, par son fonctionnement, elle restaure une certaine forme de dignité et le maintien d’une sociabilité.

En 2022, ce sont 312 foyers qui ont été soutenus par Le Panier solidaire, majoritairement des familles monoparentales et des personnes seules et âgées, mais aussi des jeunes.

Comment obtenir une aide alimentaire ?

L’accès à l’épicerie est accordé pour huit semaines par la commission des aides facultatives du Centre communal d’actions sociales (CCAS). L’aide alimentaire s’adresse aux personnes dont le reste à vivre (une fois les charges courantes déduites) est inférieur à 20 euros par jour et par personne.

Pour en faire la demande, il convient de se rapprocher du CCAS, qui proposera un entretien avec un travailleur social. Après un point sur la situation générale du demandeur, il pourra définir les aides sociales auxquelles ce dernier a droit.

D’autres associations humanitaires, partenaires de la Ville, proposent également une aide alimentaire : l’antenne de la Croix-Rouge, les Restos du Cœur de Villejuif, le Secours catholique ou encore les paniers d’Andes (réseau des épiceries solidaires).

Pour ces structures, comme pour l’épicerie solidaire, il est nécessaire de se rapprocher d’un travailleur social, décideur de l’orientation.

Plus d’informations

Le Panier solidaire, 9 avenue de l'Europe.
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Téléchargez le règlement d’attribution de la commission des aides facultatives.

Article mis en ligne le 16 janvier 2024.

Neige et verglas : agir de façon responsable

En raison des multiples impacts du sel sur l’environnement, la Ville s’engage dans une démarche de déneigement plus responsable à laquelle les habitants peuvent participer.

Chaque année, la neige est espérée par les uns, redoutée par les autres, en raison notamment de la désorganisation des déplacements qu’elle engendre. Pour l’éviter, le premier réflexe est généralement le salage. Toutefois, cette intervention est loin d’être anodine. Le sel, bien que naturel, est en effet néfaste pour l’environnement. C’est pourquoi, la Ville de Cachan a décidé de s’engager dans un usage du salage plus raisonné.

Saler moins, saler mieux

Pour protéger la rivière et son écosystème, le Syndicat mixte du bassin versant de la Bièvre (SMBVB) a proposé aux villes volontaires, dont Cachan, de revoir leur plan hivernal. Activé chaque année, ce dernier prévoit, en cas d’alerte, la fermeture de certaines rues – principalement celles du Coteau en raison de leur pente – et espaces ne pouvant être salés (cimetière et parcs).

Ce plan mobilise également une astreinte de cinq agents municipaux de la propreté urbaine en roulement et deux véhicules légers de salage, prêts à intervenir pour sécuriser les principales voies de circulation et accès aux équipements publics. Depuis 2019, ces agents ont bénéficié d’un accompagnement du SMBVB pour se perfectionner au déneigement alternatif, et tester des produits moins nocifs comme le chlorure de magnésium ou de calcium.

Sur certains sites sensibles, comme le parvis de l’hôtel de ville, dont le nivellement a été conçu pour que les eaux de ruissellement irriguent les massifs plantés, les cheminements principaux sont balayés et grattés en priorité. Un produit de déneigement alternatif n'est utilisé qu’en dernier recours.

Une responsabilité partagée

Propriétaire ou locataire, de logement, de bureau ou de commerce, chacun est responsable de l’entretien du trottoir devant les locaux qu’il occupe et ce, sur une largeur de quatre mètres.

En cas de légères chutes de neige, un simple coup de balai suffit (le plus tôt possible pour éviter que la neige ne forme de la glace). Par ailleurs, le verglas doit être cassé et raclé. Enfin, pour éviter les glissades, il est possible de répandre de la cendre, du sable, de la sciure de bois ou des gravillons.

Ces techniques imposent cependant d’être balayées dans un second temps. Interdit sur les trottoirs arborés ou plantés, le sel n’est quant à lui à utiliser qu'en dernier lieu. Il demande par ailleurs un déblayage préalable de la neige, au risque de provoquer l’effet inverse à celui recherché !

Article mis en ligne le 9 anvier 2024.